Ventilation
Le refroidissement par ventilation naturelle pendant la journée peut être facilement obtenu en ouvrant les fenêtres et fenêtres de toit. En revanche, peu d’écoles ont recours à la ventilation nocturne. Cette méthode utilise de l’air nocturne frais pour faire baisser la température de la masse thermique d’un bâtiment (murs, sols, meubles, etc.) afin que moins d’énergie soit nécessaire le lendemain pour refroidir le bâtiment.
La réticence à refroidir les bâtiments de nuit est sans doute liée à des questions de sécurité et au risque de météo peu clémente alors qu’il n’y a personne pour fermer les fenêtres et verrières. Une solution consisterait à installer des fenêtres et verrières pouvant être partiellement ouvertes pour permettre à l’air frais d’entrer tout en empêchant la pluie ou les intrus de pénétrer dans le bâtiment.
Autres solutions
Dans des pays où les températures atteignent ou dépassent régulièrement les 30 °C pendant les mois d’été, le refroidissement par ventilation naturelle peut ne pas suffire pour maintenir les températures en salle de classe à un niveau confortable.
Dans ces conditions, il est recommandé d’utiliser des dispositifs de refroidissement additionnels comme des ventilateurs de plafond ou des systèmes de climatisation.
Des études sur le terrain montrent cependant que les personnes se trouvant dans des bâtiments aérés naturellement tolèrent des températures plus élevées (de Dear et Brager, 1998)¹. Le corps s’adaptant à son environnement, ce phénomène est appelé confort thermique adaptatif. Pour que cette solution soit efficace, il est essentiel que les personnes présentes puissent adapter librement leur tenue vestimentaire et actionner les fenêtres à leur gré. Ainsi, le confort thermique peut être obtenu dans des climats encore plus chauds sans air conditionné, en utilisant uniquement la ventilation naturelle, l’occultation solaire et une conception intelligente du bâtiment.
Quelle que soit la méthode utilisée pour y parvenir, le confort thermique dans les salles de classe est essentiel au bien-être et aux résultats d’apprentissage des enfants. À l’instar de la soupe dans le célèbre conte Boucle d’Or et les trois ours, la température dans les classes ne doit être ni trop chaude, ni trop froide, mais idéale.
Sources
- de Dear et Brager (1998). Developing an Adaptive Model of Thermal Comfort and Preference. ASHRAE Transactions